Avion, petits conseils aux voyageurs

IMG_0097Qui dit voyage, dit souvent grand déplacement en avion. On pense tout de suite aux vols long-courriers. Pourtant, l’idée du voyage n’est pas uniquement en fonction de la distance, ni du mode de transport. Mais partons du principe qu’il s’agit d’un déplacement en avion, et tout un imaginaire se met en place dans notre esprit. Qu’on soit coutumier ou non des déplacements aériens, on a tous nos petites manies et nos fantasmes aussi. On se prépare au vol autant qu’au voyage. Même pour les habitués qui sont de plus en plus nombreux, vu que les transports aériens se sont beaucoup démocratisés ces dernières années. Ce qui a eu pour effet de laisser de coté les autres modes de déplacements longues distances; bus, train ou bateau, beaucoup trop lents pour notre époque affairée…

Prendre l’avion c’est déjà être partis, dès qu’on passe les portes de l’aéroport. Formalités, qui vont en quelque sorte valider votre départ, enregistrement des bagages (pour les moins minimalistes), et zones de contrôle de sécurité passés, on se retrouve dans le « no man’s land » de la zone de transit. Un espace en dehors de la géographie, sans patrie, un espace où l’on ne maîtrise plus rien, on se laisse porter, on suit les panneaux et les affichages. Et on attend! Des zones commerciales, aux salons (parfois c’est un bien grand mot! excepté pour les espaces VIP ou membres), et jusqu’aux salles d’embarquement.

Pour patienter, se distraire, ne manquer de rien et utiliser ces temps d’attente et les temps de vol à proprement parler (plus ou moins longs selon la destination), on a tous nos petits trucs. Du coussin de nuque, aux vêtements confortables, de quoi manger, de quoi lire, ou jouer pour ceux qui voyagent avec des enfants. Cependant, faites attention aux consignes de sécurité de plus en plus sévères dans les aéroports! (vécu; une paire de ciseaux d’écolier oubliée et confisquée dans la trousse d’une de mes filles). Donc bien se renseigner avant sur ce qui est autorisé en cabine, et sous quel conditionnement. Liquides, gels et crèmes, dans des quantités limitées et dans un sachet plastique hermétique par exemple.

Dans certains vols la climatisation est très forte, du coup il est parfois bien de prévoir de quoi être bien couvert, surtout sur les vols de longue durée. les couvertures fournies sont souvent de très petite taille, et je ne sais pas pourquoi, dans des matières qui semblent concentrer l’électricité statique (ou alors c’est moi!).

Les vols low-cost sont en général sans aucunes prestations gratuites (repas, collations et boissons), ni commodités (écouteurs, coussins et couverture). Parfois la différence de prix avec des compagnies classiques ou nationales est très conséquente, jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour des vols moyen ou long-courriers. Bien se renseigner avant pour prendre des dispositions. Car si sur un vol de deux heures ça n’est pas très important, lorsqu’il s’agit de 6 ou 8 heures, c’est plus difficile (surtout pour ceux qui voyagent avec des enfants, ou qui ne dorment pas en vol comme c’est mon cas!). Ainsi, il peut être judicieux d’anticiper, au moins un sandwich, de quoi se couvrir et s’occuper, car les prix peuvent être exagérés en vol!

Il reste que l’avion est un des symboles de la magie du voyage. Un signe de liberté. Qui n’a pas été, ou rêvé d’être le nez collé au hublot, pour voir le monde d’en haut, si petit, ou admirer une mer de nuages? Une liberté de mouvement que l’homme a toujours envié aux oiseaux…

J’espère que ces petits conseils seront utiles à certains, et je vous souhaite un bon vol!

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